L’Alzheimer et autres déficits cognitifs touchent plusieurs familles et malheureusement, en affecteront de plus en plus dans les prochaines décennies. Lorsque l’entourage prend connaissance du diagnostic, celui-ci se trouve souvent désemparé et les étapes à traverser sont parfois très difficiles autant pour la personne touchée que pour sa famille. L’appel à un zoothérapeute peut aider la situation et les difficultés qui surviendront au cours de l’évolution de la maladie chez la personne atteinte.

Tout d’abord, cette forme de thérapie peut venir en aide à la personne en lui fournissant une présence dans les étapes qu’elle aura à traverser. De plus, les séances vont créer des situations de stimulation et des opportunités de développer des relations sociales au sein de l’établissement. Par ailleurs, la zoothérapie permet aussi de réduire le stress, favoriser le goût de bouger, maintenir son sentiment d’utilité et conserver ses connaissances et ses acquis.

Ensuite, la personne nécessitant de l’aide se voit souvent déménager dans un lieu spécialisé afin de bénéficier de soins adéquats à sa situation. Le zoothérapeute peut intervenir dans cette grande démarche. L’animal utilisé abaisse le niveau de stress et allège la lourdeur de cette étape. Par contre, il est important de poursuivre le suivi une fois la personne installée au centre d’hébergement afin que la présence de l’animal devienne un lien de confiance et soit signe de stabilité.
Par la suite, le zoothérapeute est présent et accompagne la personne atteinte avec empathie et respect. Plusieurs éléments tels que la prise de conscience des pertes de mémoire, les émotions changeantes et l’incompréhension de la situation figurent parmi les étapes que la personne doit traverser. L’animal aide donc à créer une ouverture sur le vécu de la personne puisqu’elle ne se sent pas jugée.

Lors de l’évolution de la maladie, la personne commence à s’isoler, à manquer de motivation, à être désorientée dans l’espace et le temps, à souffrir d’anxiété, d’hallucinations et la mobilité peut, parfois, commencer à être plus réduite. La présence de l’animal est source de stimulation, il a un effet apaisant et permet principalement au patient de vivre le moment présent. Pendant que le zoothérapeute et l’animal sont présents, le client s’implique dans la relation par intérêt. De plus, son anxiété est réduite et la personne peut avoir le goût de bouger davantage. L’animal peut être utilisé afin de développer et créer des liens sociaux avec les autres résidents. Le compagnon utilisé devient le sujet de conversation, un champ d’intérêt commun, abaisse des barrières et donne de l’importance à la personne et favorise ainsi, la création de relations sociales.

Enfin, la présence du zoothérapeute et de l’animal auprès d’une clientèle atteinte d’Alzheimer ou autres déficits cognitifs se veut des occasions de stimulations, de présence relaxante, non jugeante et sans attentes.

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