Difficultés à entrer en relation, problématique d’attention soutenue, impression que l’enfant n’écoute pas ainsi qu’un désintérêt et peu d’appréciation envers les activités plus calmes sont quelques-uns des symptômes possibles d’observer ou de constater chez certains enfants. Afin de faciliter le cheminement de l’enfant, la zoothérapie, peut venir en aide à ces enfants, diagnostiqués avec un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité ou simplement à des enfants ayant des symptômes semblables à ceux énumérés. Voyons quelques exemples.

Tout d’abord, abordons le cas d’un enfant ayant de la difficulté à entrer en relation avec les autres et à apprécier des activités calmes. L’animal choisi adéquatement agira comme miroir auprès du patient. Ainsi, le choix de l’animal est primordial afin d’atteindre l’objectif visé : permettre à l’enfant d’entrer en relation et d’apprécier une activité calme. De ce fait, il sera nécessaire de sélectionner un candidat qui s’excitera rapidement, mais qui aura une facilité à entrer en relation et revenir au calme à chaque moment opportun de la séance. De ce fait, l’enfant aimera s’amuser et s’exciter avec l’animal et le suivra dans ses idées trépidantes. Ensuite, dans le but d’établir une relation, l’enfant devra réaliser que son niveau d’excitation doit être abaissé afin d’entrer en relation avec ledit animal. Au fils des séances, l’enfant apprendra à gérer plus aisément et à mieux comprendre son énergie, afin d’entrer en relation plus facilement et calmement avec l’animal sélectionné. Il sera possible, par la suite, de transposer graduellement les apprentissages aux relations entourant le patient.

Par la suite, certains enfants nous laissent l’impression de ne pas écouter ou de ne pas être attentif. Le jeune peut avoir de la difficulté à saisir l’importance d’une écoute et d’une attention soutenue et éprouver des problèmes à le mettre en pratique. Les interactions de l’enfant avec l’animal peuvent permettre à celui-ci de mieux comprendre ces aspects. Par exemple, lorsque le patient devra entrer en contact avec l’animal afin de donner des commandements, il recherchera inconsciemment le contact visuel, la bonne position, la distance de l’animal face à lui, bref sa réceptivité en général. L’enfant comprendra mieux, par cet exercice, ce qu’on attend de l’animal mais surtout, il sera plus facile pour le jeune de comprendre les éléments nécessaires à une écoute et une attention de qualité.

En conclusion, il est reconnu qu’un enfant contrôle mieux son attention lorsque l’activité est de grand intérêt pour lui. Les animaux étant une source de stimulation pour beaucoup d’individus, il est important d’utiliser cette énergie pour engager l’enfant dans des activités et ainsi, créer des situations d’apprentissage significatives. Les activités énumérées ci-dessus ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres afin de venir en aide aux jeunes avec un trouble d’attention, d’hyperactivité et d’impulsivité. Il est également possible de travailler plusieurs autres objectifs selon le ou les besoins spécifiques du patient.

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